Gabrielle Smith
Disability, Identity, Culture
28 Nov, 2014
Ton père, dit-elle parlait une fois de l’exil, de notre exil actuel, et il disait, oh! Je me souviens bien, car personne ne parle comme ton père, il disait: “Il n’y a pas d’exil pour tout home aimé de Dieu. Il n’y a que des épreuves.”
Elle continua encore, mais j’ai oublié la suite, sauf qu’elle répétait très souvent “nous”, d’un accent passionné. Elle disait ce mot avec une particulière énergie, si bien que je me mis à me demander, vers la fin, si ce mot nous désignait nous deux seules, et non pas plutôt les autres femmes, toutes les femmes de notre pays.
This is an excerpt from “Il n’y a pas d’exil”, pg 84, which translates to
“Your father,” she says, “Spoke once about exil, of our current exil, and he said, oh! I remember well, because nobody speaks like your father, he said, ‘There is no exil for all men who love God. There is no hardship.’”